H11 GUYOTTE dit Morot (2)
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- Catégorie : Généalogie des plus anciennes familles de Chaumercenne
- Publié le dimanche 5 janvier 2020 10:59
- Écrit par THIEBAUT Alain
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(2)-Les Guyotte dits Morot de Chaumercenne
Cette famille de Guyotte dits Morot (ou Mourot) apparue dès 1540 existe encore à Chaumercenne grâce à la présence de Michel Guyotte qui demeure en la maison de ses ancêtres, dans le clos seigneurial dit de la Forge. Cette famille de Guyotte Morot persiste aussi à Pesmes en la personne de Claude Guyotte l'époux d'Eliane Lambert native de Chaumercenne…
Ces Guyotte Morot se sont beaucoup dispersée tout au fil des siècles mais restés présents dans les environs de Chaumercnne. Dans le 17è siècle, une branche de Guyotte Mourot vient s'installer à Sauvigney les Pesmes, et au 19è une autre fait son apparition à Chancey.
Actes concernant les Guyotte Morot
Pierre tombale en l'honneur des Guyotte Mourot
Présentée comme une riche et honorable famille de Chaumercenne, les Guyotte Mourot ont laissé en héritage à son église, une superbe dalle funéraire dans l'allée centrale, la 3è en entrant.
Au centre de la pierre, une croix posée sur son socle et en avant, la lettre G terminée en croissant de lune. En périphérie de cette dalle, on peut y lire :
Cy git……...femme de honorable ho^me claude guyotte dit mourot de chaumercennne laquelle deceda le 30 jour de feste saint nicolas 1569 et francois son filz lequel deceda le 20 d'aost 1583. dieu ayt leurs ames amen.
En avant de cette croix, on devine des dates de décès : …. en may 1592…. claude guyotte mourot deceda le xx 5 octobre l'an 1595 et desceda anne bereur le 6 du mois de...1603 à son vivant femme claude guyotte dit mourot. Dieu ayt leurs ames. Amen.
1625-l'Oratoire de Chaumercenne
Edifié en 1623, il le fut pour Claude Gyotte Morot par son épouse Jeanne Guyotte Cortot. Il présente côté sud 2 écoinçons en têtes d'anges, une niche à l'est renfermant une piéta similaire à celle apposée contre un mur du chœur de l'église (peut-être le même donateur), avec un blason et une croix de St André portant les initiales C.G. rappelant son destinataire Claude Guyotte. Côté nord une inscription rappelle cette donation :
A la devotion de Claude Guiotte dict Mourot en son vivant estait erige ceste croix il deceda le 23 may 1623 et jehanne sa vesve la faict faire. Elle fut posée le dernier de febvrier 1625.
Initialement cet oratoire était flanquée contre une habitation appartenant à la noble famille des Guelle, puis vendu avec la maison en 1746. Un siècle plus tard, il demeurera isolé suite au gros incendie de 1847 qui brûla quasiment les maisons du bas du village.
Jacques Guyotte Mourot et Jeanne Roy
Né vers1615 à Chaumercenne, Jacques Guyotte peut être considéré comme le chef de la tribu des Guyotte Mourot. Sa nombreuse descendance mâle oblige quelques uns de ses fils à émigrer vers d'autres lieux en particulier Sauvigney. Marié d'abord à Pierrette Collier, il épouse vers l'âge de 35 ans Anne Roy dit Gaillardet. En avril 1674, il vend à Daniel Sauvageot des biens sis à Malans, il y cite son pfut père Estienne Guyotte Mourot et Jeanne Françoise Girardot ( sa mère?).
Après 1657,il quitte Chaumercenne avec femme et enfants pour la Résie où demeure sa sœur Anne Guyotte Mourot l'épouse de Henri Oudot. Il n'y demeurera pas très longtemps puisqu'on enregistre devant le notaire Pierre Maistret de Pesmes, une autorisation d'habitantage en son nom en date du 4 janvier 1677. Jacques Guyotte de Chaumercenne est désormais habitant de Sauvigney aux mêmes droits que tout autre, après s'être acquitté d'une modique somme au profit de ladite communauté…
En 1680, il vend à Anne Guyotte Morot l'épouse de Pierre Jacquot de Bresilley, tous les biens qu'ils ont en indivision audit Chaumercenne. Il décède à Sauvigney vers 1684.
De toute cette descendance, il ne subsistera à Chaumercenne que Claude Guyotte qui épousera Françoise Courboillet du lieu, couple que l'on évoquera après.
Claude Guyotte Mourot / Françoise Courboillet
Claude Guotte Mourot naît curieusement à Pesmes le 3 juillet 1652 alors que toute la famille demeure à Sauvigney quant à Françoise Courboillet c'en 1654 à Chaumercenne.
Le contrat de mariage est signé le 11 février 1685 par devant Jean Pernot d'Ouge. Jacques Guyotte Mourot y est dit de Sauvigney, fils de fut Jaccques Guyotte et de Anne Roy dit Gaillardet ; Claudine Courboillet fille de honeste Hilaire Couboillet et de Clauda Monarque, assisté ledit futur de Ferdinand Vaniet son beau-frère de Sauvigney ,et ladite future de Claudot et Claude Courboillet ses frères.
Ledit futur s'est fait bon et riche en la 4è part des biens paternels échus consistant en meix, maison meubles et conformément au traité de mariage de Catherine Guyotte sa sœur femme dudit Vaniet, et du côté maternel en la 6è part des biens de sa mère tels qu'ils se trouveront au décès de celle-ci, sis à Pesmes, Sauvigney et Broye consistant en maison, vignes,terres et prelz, et à partager les maisons et dépendances, bœuf, chevaux, harnois entre luy et ses autres frères à l'exclusion de ses sœurs.
Ledit future a promis de joueller ladite future épouse pour le jour de ses npces, de joyaux nuptiaux de la somme de 30 frs monnoye de ce pays qui luy serviront de nature d'ancien, et pareille somme pour douaire en cas que douaire ayt lieu.
Ladite Anne Roy a promis de labourer, ensemencer pendant 3 ans un demy journal de froment et ce au lieu de crochets d'argent promis par elle et ledit futur qu'ils mettront à leur particulier proffit.
Et après les 3 ans, en cas que lesdits futurs époux demeurent dans la communion de ladite Roy, elle leur promet de faire labourer, ensemencer par chaque année, un demy journal de froment qu'ils mettront à leur particulier proffit.
En cas de dissolution par ledit futur, ladite future aura une chambre propre et convenable à sa personne jusqu'à ce qu'elle convole en seconde nopces.
Lesdits Courboillet et Monarque font bonnet riche leur fille en la 4è partie des biens paternels à eschoir après sa mort, à partager avec Claudot, Claude et Estienne Courboillet dans les terres, vignes à l'exception de 2 ouvrées, comme encore toutes les maisons, jardin, aysances et dépendances avec les meubles tant mort que vif, et partagera ladite épouse dans les grains. En récompense desdites maisons et meubles, ledit Courboillet père a promis la somme de 60 frs que ladite épouse touchera après son décès. Et quant aux biens maternels, ladite Monarque la fait bonn et riche en tous ses biens qui se trouveront après son décès.
Ladite future épouse a esté entrousselée par ses père et mère d'un lt garny avec son traver tour de lit de serge de caen, une mante de coulleur vert, 6linceuls, 6 serviettes ouvré, 3 nappes de hacune3 aulnes l'une ouvrée et les deux autres lices de toille commune, 6 chemises, 6 tabliers, un habit de coulleur de gris de serge de londre, une cotte de serge de caen bleu et encore une autre avec une brassière de serge de londre ainsy que d'autres habillements servant à sa personne, un coffre de bois de noyer ferré et fermant à clef.
Daniel Oudille et Daniel Malgérard sont les deux témoins requis qui ont signé.
La fameuse acquisition de 1690
Le couple ne restera pas dans la communion de ladite Anne Roy à Sauvigney, il viendra s'installer à Chaumercenne en communion avec les Courboillet père et fils. Pour faire fructifier ladite nouvelle communion, le couple s'engage à acquérir des terres à cultiver et s'adresse directement au seigneur de Chaumercenne, Jean Baptiste Richard seigneur de Villersvaudey, Auditeur du Roy et Conseiller en sa Chambre des Comptes à Dole. Il lui reste beaucoup de biens en friches qu'il voudrait voir prospérer. Le contrat de vente semble inéluctable entre les deux parties.
Le 19 octobre 1690, Jean Baptiste Richard vend à Claude Guyotte Mourot demeurant à Chaumercenne, du consentement de Claudine Courboillet son épouse, une pièce de vignes de 10 ouvrées en friches sises à Chaumercenne en la Maraude ou es Asnées, et autre pièce de vignes d'un demy ouvrée en partie en friche aux Vignes d'Arcens.
Ces vignes sont toutes chargées du cens d'un blanc par ouvrée, faisant 5 sols pour le tout payables au jour de feste Toussaint de chaque année en sa grande maison seigneuriale de Chaumercenne sans requérir à pesne de 3 sols estenenant d'amende, lesdites censes portant lods au feurg d'un gros par frans qu'est de 12 deniers l'un, justice moyenne et basse, seigneurie, amendes, retenue, commise et la mainmorte le cas advenant ; moyennant le prix et somme de 360 frs pour lequel paiement, lesdits Guuyotte Mourot et Courboillet ont constitué audit seigneur une rente annuelle et perpétuelle de 18 frs payables en ladite maison seigneuriale chaque jour 19 octobre de chaque année à commencer par le 19 octobre de l'année 1692, à pesne d'intérêt et dépens jusqu'à l'acquittement desdits 360 frs.
Fait lu et passé audit Chaumercenne en la maison seigneuriale par devant Jean Pernot d'Ouge notaire royal demeurant audit lieu en présence de Jean Claude Jarrot et Claude fils de Denis Robert tesmoins requis.
Une clause importante a été mentionné audit acte de vente : les achepteurs ont promis de remettre en estat deans 8 ans à compter de ce jour, les deux déserts de vignes en dehu et bon état et nature de vignes bien peuplées et de les entretenir de mesme et à perpétuité, à pesne de tous dépens, dommages et intérêts qu'il pourrait en recepvoir dudit seigneur, suivant les visites qui en seront faites à son instance et volonté.
Si cette clause n'est pas satisfaite dans les 8 années qui suivent, le seigneur de Villersvaudey peut rentrer dans ces vignes et les reprendre sans forme de procès ou autres…. La propriété des dites futures vignes n'est pas acquise, une mauvaise année de revenus de celles-ci, une difficulté temporaire de paiement des censes ou une vigne peuplée de raisins non tolérés ou insuffisamment engraissée, et le seigneur en reprend possession…
Un dur labeur attend le jeune couple, même avec l'aide des gens de la communion desdits Courboillet.
Ventes d'échuttes par l'abbey d'Acey à Henri Guyotte Mourot
Pour bien montrer cette macule de mainmorte qui s'attache à un mainmortable, il faut présenter ces ventes de biens advenus au seigneur abbey d'Acey par le décès d'un de ses sujets sans héritiers en sa communion.
Ce 31 octobre 1767, Messire Claude Ducheylan Aumonier de la Reine et abbé commendataire de l'abbaye Notre Dame d'Acey, vend à Henri Guyotte dit Mourot de Chaumercenne, les héritages suivants avenus en échutte audit sieur abbé par le décès d'Estienne Jacquin de Chaumercenne sujet originel mainmortable de son abbaye, scavoir :
-un ouvrée de vigne au clos d'Arsans mouvant de la moyenne et basse justice seigneurie de l'abbaye chargée du cens d'une engroigne à payer au sieur abbé ou à ses fermiers et receveurs au jour de feste St Michel à peine de 3 sols estévenants d'amende, portant lods, retenue, commise amende et la mainmorte le cas advenant.
-2 ouvrées de vigne aux Courriottes mouvant de la haute, moyenne et basse justice, seigneurie et franchise de Choye.
-un quart d'ouvrée à Chevanny mouvant de la justice et seigneurie de Chaumercenne dite de la franchise de Pesmes.
Laquelle vente a été faite moyennant le prix et somme de 120 livres que l'acquéreur a présentement compté et payé au sieur abbé vendeur, en monnoye ayant cours en ce pays.
Fait lu et passé à Balançon par devant Claude Pyot notaire et tabellion royal à Pesmes y demeurant, en présence de Denis Morel de Malans greffier de la justice d'Acey et Sébastien Triboullet de Pesmes qui ont signé avec l'achepteur et le vendeur.
Vente d'une partie d'une maison entre frère et soœur Guyotte dit Mourot
Le 17 mars 1766 en l'étude du notaire Claude Pyot demeurant à Pesmes comparait Claude Rabotier tisserand au lieu de Chaumercennne, en son nom et du consentement de son épouse Claudine Guyotte dit Mourot, lesquels vendent à Henri Guyotte Mourot de Chaumercenne frère de ladite Claudine, sa part et portion dans la maison sise au dit lieu proche la fontaine provenant d'Henri Guyotte Mourot leur père, confinée et déclarée dans la reconnaissance faite par Henri, Claudine et Jean Claude frères et sœur en date du 12 octobre 1757. sans rien réserver ni retenir. Cette maison est mouvante de la seigneurie d'Andelot chargée du cens de 8 engrognes payable au jour de feste St André de chaque année, au château de Chaumercenne en la personne deu marquis de Villersvaudey, seigneur de Chaumercenne ou à ses fermiers ou receveurs à peine de 3 sos estévents d'amende, et portant lods, retenue, commise, seigneurie et la mainmorte le cas arrivant.
Cette maison est encore chargée du cens du folon du au seigneur par chaque feu et ménage, consistant en 4 mesures d'avoine combles à la mesure de Pesmes payables au jour de feste St Martin d'hyver à peine de 3 sols estévenants d'amende, et de la banalité du four conformément à ladite reconnaissance.
La présente vente est faite aux conditions et pour le prix de 140 liv. et pour le paiement de ladite somme, le sieur acheteur cède aux vendeurs une pièce de vigne d'un demi ouvrée aux Vignes Blanches, cette vigne est mouvante de la moyenne et basse justice dudit seigneur, chargée de 2 blancs de cens, portant lods…., laquelle cession est faite pour la somme de 10 liv., et quand aux 130 liv restantes, ledit vendeur les a présentement comptées et payées auxdits vendeurs qui les ont reçues en monnoie courante et s'en sont contentés.
Fait et passé audit Pesmes en présence de Jean Claude Poinsard chapelier et Claude François Roy dudit lieu qui ont tous signé sauf ladite Guyotte qui a déclaré ne scavoir escrire ny signer.
Le souci-Antoine Guyotte Mourot / Barbe Hytier
On ne peut passer sous silence cette affaire de famille entre parents et belle -fille…
Le 14 février 1787, Antoine Guyotte 33 ans maréchal ferrant de profession demeurant à Chaumercenne, fils de Jean Claude Guyotte Mourot et de Claudine Oudot, épouse en l'église du lieu, Barbe Hitier 58 ans, vigneronne veuve de Sébastien Vincent en son vivant de Chaumercenne. Ce mariage est désapprouvé par les parents du marié mais Antoine Guyotte le fils fait fi de leurs conseils.
Dans le contrat de mariage signé entre les parties le 1er février, les parents Guyotte et Oudot acceptent pourtant le futur couple en leur communion aux conditions de respect et de travail, comme tout bon fils ou fille doit l'être envers ses parents. La communion tant espérée entre les aînés et les jeunes époux (33 et 58 ans...) tourne au vinaigre si bien que celle-ci est rompue, et le couple s'installe au domicile de l'ex veuve. Les jeunes mariés ont cependant oublié un fait essentiel dans leur condition : Antoine Guyotte est mainmortable, quittant la communion avec ses parents , il ne pourra hériter de leurs biens qui feront échutte au seigneur…
Le couple ne réagit que tardivement. Le 7 octobre 1787 après-midi, Jean Claude Guotte voit arriver chez lui son fils et son épouse, un notaire accompagné de 2 témoins qui demandent à être admis en sa maison, discuter puis prendre acte. dont voici la rédaction :
Pardevant le notaire Claude Antoine Guillaume et en présence de témoins, Antoine Guyotte comparait en la résidence de Jean Claude Guyotte Mourot et de Claudine Oudot ses père et mère et parle à ses derniers : il les prie , invite très humblement d'avoir à le recevoir luy et sa femme , en leur communion de laquelle ledit Guyotte père les a exclus depuis son mariage, et par ce moiens (moyen) voudrait exhéréder (deshériter) son fils et l'exclure des successions que lesdits Guyotte et Oudot luy ont promis.
Comme il est encore temps de rentrer dans ladite communion (pour bénéficier de ces successions), de laquelle il n'est sorti que parce que son père l'a mis dehors, attendu que son humeur ne peut pas sympathiser avec son épouse et à défaut que ses père et mère voudraient l'exhéréder de leur succession attendu qu'il est mainmortable ; ce qui est contre leur promesse portée dans leur contrat de mariage.
La parole est alors donnée aux parents d'Antoine Guyotte.
Lesdits Guyotte et Oudot ont fait réponse à leur fils qu'ils ne peuvent point consentir à ce que leur dit fils rentre dans leur communion, qu'ils sont sur le retour d'âge ( 61 et 67 ans) et que leur humeur ne peut point sympathiser avec ladite Hytier mais, ils n'entendent point le fruster de ce qui luy ont promis par son contrat de mariage dont il est cy-devant parlé de tous.
Ce en quoy ledit Antoine Guyotte m'a demandé acte du refus que luy font ses parents de le recevoir en leur communion, ce que je luy ai octroyé pour luy valloir et servir à la part qu'il trouvera convenir.
Ledit Guyotte proteste de se pourvoir contre lesdits père et mère de la manière qu'il trouvera convenir.
Fait lu et passé au lieu de Chaumercenne en la résidence de Jean Claude Guyotte Mourot père en présence de Jacques Voillier et Claude Voillier les deux demeurant à Chaumercenne tesmoins requis et soussignés avec lesdits Guyotte père et fils, et ladite Hytier, ladite Oudot a déclaré être illétérée.
On ne connaît la suite apportée à cette affaire de famille, ont-ils trouvé conciliation ou y a-t-il eu procès ?
Jean Bapiste Guyotte dit Mourot, l'évêque de Monaco (1830 /1915)
C'est l'histoire très atypique d'un enfant né à Chaumercenne en 1830, très évolué et intelligent dont les parents de condition modeste l'ont soutenu et encouragé pour qu'il fasse de sérieuses études. Nous sommes alors dans les années 1840, à une période où l'instituteur et le curé s'opposent, même dans les familles. L'instituteur Jean Claude Lavaux et le curé de la paroisse Félix Etey ont tous deux remarqué les grandes capacités du jeune Jean Baptiste Guyotte Mourot, le premier y voit un futur instituteur, le second aux commandes d'une paroisse voire plus.
L'histoire de Jean Baptiste est racontée sur mon site internet : chaumercennehistoire.free.fr
Après avoir occupé la fonction de Vicaire Général de la Principauté de Monaco, il sera nommé Doyen du Chapître de la Cathédrale St Nicolas de Monaco.
Il aurait pu être nommé au titre d'Archevêque mais pas à Monaco, il refusa de quitter la Principauté où il était admiré, reconnu ayant reçu de ses concitoyens tous les plus grands honneurs. Son enterrement le 7 décembre 1915 fut l'occasion d'obsèques grandioses, dignes d'un chef d’État.