H04 Les Vagnaux de Chaumercenne
- Détails
- Catégorie : Généalogie des plus anciennes familles de Chaumercenne
- Publié le mardi 1 octobre 2019 14:15
- Écrit par THIEBAUT Alain
- Affichages : 317
Généalogie détaillée des Vagnaux de Chaumercenne
Arbre des Vagnaux de Chaumercenne
Origine de ces Vagnaux : Vir en Savoye
Cette famille de Vagnaux encore présente à Chaumercenne a son origine en Savoye vers les 1650, puis elle est venue en Comté, comme beaucoup d'autres après son rattachement à la France dans la seconde moitié du 17è siècle. Elle prend demeure à Choye où les actes notariés et religieux la mentionnent sous le nom de Vanneau, une branche de cette famille vient s'installer à La Résie Saint Martin puis Chaumercenne vers 1750.
L'arrivée de ces Vagnaux depuis la Savoye est prouvée dans le contrat de mariage de Claude Vanneau avec Anne Rigot une habitante de Choye, daté du 9 septembre 1691 en l'étude de Maître Claude Colard notaire royal résidant audit lieu.
Claude Vanneau le jeune de Vir (ou Nir) en Savoye (village non retrouvé, peut-être un lieu-dit ou une mauvaise écriture du notaire...) vigneron, fils de Lamy Vanneau et Catherine Mugneydoit épouser Anne Rigot de Choix fille de fut Pierre Rigot et Philippe Clerc à présent femme de Pierre Courtot.
Une première observation : Catherine Mugney mère du futur est native de Choye, ainsi son mariage avec LamyVanneau montre une présence des Vanneau de Savoye à Choye vers les années 1665. Il faudrait retrouver cet acte dans les archives des notaires puisque le registre paroissial du lieu entre 1659 et 1700 est lacunaire…
L'époux est assisté de Guillaume Vanneau demeurant audit Choix laboureur son cousin, présent et l'autorisant pour l'absence de ses père et mère hors cette province.
On y trouve encore la présence de Claude Vanneau lesné (l'aîné) résidant audit Choix cousin dudit espoux, tesmoin requis, tous illétérés.
Mais la présence de ces Vanneau à Choye semble être antérieure à 1660, puisque 2 naissances (en 1657 et 1659) mentionnent une certaine Anne Vannaud épouse de Charles Clerc dont celle de Jeanne le 16 janvier 1657.
Le rattachement de la Comté à la France ne semblerait donc pas être la raison de la venue de ces Vanneau en cette province. Serait-elle due au repeuplement des villages comtois décimés par la Guerre de 10 Ans. Ils seraient alors les premiers Savoyards à avoir émigrer en Comté.
Actes concernant les Vanneau de Choye
-Claude Vanneau le jeune / Anne Rigot
Dans leur contrat de mariage, les futurs époux se font riches en leurs biens paternels et maternels, ceux du futur à eschoir et ceux paternels de ladite espouse eschus et maternels à eschoir. Il faut dire que la future épouse doit être jeune, elle est assistée d'un curateur à conseil son beau-père et mary de ladite Clerc.
La future éspouse sera jouellée par son futur espoux de joyaux nuptiaux pour la solennisation de ses nopces jusqu'à la somme de 80 frs, et douée en cas de douaire ayt lieu de pareille somme de 80 frs, qui seront réduy à la moytié en cas d'existance d'enfant.
La future espouse sera entrousselée pour le jour de ses nopces d'un lit de plume assorty de son coussin, d'une couverte de mante verte, les rideaux de bergame, 4 linceulx, une douzaine de serviettes moytié ouvrées ou plaine, 4 aunes de nape ourlé, 2 habillements de drapt assorty, avec ses autres hardes et habits servant à sa personne, avec un cofrede bois de nouhier (noyer) assorty de son ferrement. Ledit espoux déclare l'avoir reçu dont il est content, ayant estimé lesdites parties à la somme de 25 escus au feur de 4 frs et demy ( l'écu de 4 frs 1/2), donc le trousseau de ladite future est estimé à 112,5 frs.
Le second témoin requis n'est autre que vénérable et discrète personne messire Pierre Pellot prebtre-curé audit Choix.
Léon Vanneau / Michèle Prince
Léon Vanneau est né en 1673, ses parents sont vraisemblablement Guillaume Vanneau et Pétronille Bran. Il épouse Michèle Prince de Choye vers 1698, fille de Richard Prince vigneron du lieu. Le 28 février 1698, ledit Prince constitue une rente annuelle et perpétuelle de 5 frs jusqu'au complet remboursement d'un capital de 100 frs ancienne monnoye du pays, auprès de l'Hospital Général de Besançon. Les difficultés de versement de cette rente sont évidentes si bien qu'en 1714, ledit hôpital fait saisir les fruits des vignes dudit Prince par exploit du 4 août dernier. Cette saisie concerne 14 ouvrées de vignes sur 4 pièces de vignes audit Choye pour une somme de 56 frs. Les frais d'une autre saisie faite sur les biens de Richard Prince et de son fils, faits et supportés par ledit hôpital se montent à 18 liv. 12 sols et même somme pour les frais de ladite saisie de 1714 ; le tout faisant le prix et somme de 68 liv. 10 sols et 5 deniers monnoye du royaume.
Léon Vanneau gendre de Richard Prince s'acquitte de cette dette du vivant de son beau-père, ce dernier ne décède que le 16 octobre 1727 d'un âge proche des 90 ans (il est enterré en l'église de Choye sous le portail, insigne honneur…).
Léon Vanneau promet à l'hôpital de Besançon de rembourser ladite somme portée en la présente deans le jour de feste de Saint Martin d'hyver, pardevant Richard Vuillemot notaire audit lieu le le 20 septembre 1714. l'acte est signé par Richard Prince, ledit Vanneau illétéré. En marge de l'acte, j'ay reçu dudit Vanniaux la somme portée en la présente obligation dont il demeure quitte, fait à Virey le 22 septembre 1714. (Virey fait partie de la baronnie de Choye).
Pierre Vanneau / Anne Cuby
Pierre Vanneau est fils de Léon Vanneau et de Michèle Prince, né à Choye peu avant 1699. Il est cité en 1714 comme parrain d'une fille de Mathieu Prince son oncle avec Claudine Duraton. Il épouse Anne Cuby le 12 février 1726, curieusement le mariage a lieu en l'église de Choye et non pas en celle de Tromarey dont Anne Cuby est pourtant paroissienne ; parmi les présents on trouve Pierre Mugney et François Mugney, peut-être des cousins du mari…
En 1732, un acte le mentionne fermier des terres de l'abbaye de Choye. Mais des soucis financiers vont aussi le concerner. Le 18 août 1742 Pierre Vanneaux laboureur à Choye se voit notifier par exploit d'huissier, la saisie des meubles et effets lui appartenant, pour non paiement de 98 liv.10 sols 9 deniers d' une obligation de rente, lui aussi...
Après 1743 date de la dernière naissance à Choye du couple (Antoinette future dame Hyacinthe Jeannin), leur parcours demeure énigmatique ; on ne retrouve pas la date et le lieu du décès de Pierre Vanneau sur les registres paroissiaux de Choye, de Chaumercenne (et Résie St Martin) . Pierre Vanneau est cependant mort avant Noel 1758 puisqu'une reconnaissance de dette est enregistrée le 24 décembre de cette année, précisant qu'Anne Cuby est veuve de Pierre Vannot.
Ce jour là, Anne Cuby signale qu'elle a acheté d'Estienne Oudot marchand de Résie pour la somme de 150 liv., 2 bœufs l'un sous poil châtain, l'autre sous poil rouge fleury, âgés les deux d'environ 6 ans. Elle promet audit vendeur de le rembourser en 2 paiements égaux, le premier à la Saint Martin d'hyver 1759 et l'autre l'année d'après. L'acte est passé devant Jacques Bard notaire à Valay.
C'est elle qui maintenant est en charge de sa nombreuse famille et doit gérer les dettes de feu son époux, la tâche est énorme. N'ayant pas de biens, elle est devenue fermière des terres et vignes de ce même Estienne Oudot dont elle a acquis 2 bœufs pour les cultiver.
Anne Cuby veuve de Pierre Vanneau laboureur de Choye réside donc à La Résie déjà en 1758, avec ses garçons et filles. En 1760, elle et Ignace Vanneaux son fils majeur de 25 ans demeurant actuellement à la Résie, et au nom d'Anne et Antoinette Vanneaux filles de la Cuby, reconnaissent devoir à Jacques Durieux chirurgien juré demeurant à gy absent, représenté par son fils Claude Dirieux praticien à Gray, 130 liv. qu'ils ont promis de rendre ainsi : 30 liv. au 1er août, 50 liv. le 11 novembre et les 50 derniers au 11 novembre 1763, pour le restant d'une obligation reçue à Gy le 22 décembre 1742 créée par Pierre Vanneaux fils de Léonard Vanneaux mary et père des débiteurs. La reconnaissance est passée le 31 mai 1762, encore devant le notaire Bard de Valay.
Cette obligation créée par Léonard Vanneaux s'est transmise après sa mort à son fils Pierre, puis au décès de ce dernier, à sa veuve et à ses enfants qui s'engagent donc à rembourser enfin le restant de l'obligation, tout de même 18 ans plus tard...
Anne Cuby connaît le malheur de perdre son fils cadet Jean François Vanneau mort à 20 ans le 21 juin 1762 lors d'un accident d'une voiture de bois qui lui est passée sur le corps, à la Résie.
Par acte du 6 décembre 1766 passé à La Résie, elle donne à sa fille Anne le trousseau promis lors de son mariage avec Claude François Clerc de Sauvigney les Pesmes,
Le trousseau qu' Anne Cuby confie à sa fille Anne est détaillé par son gendre Claude Clerc : Je sousigne confesse avoir reçu d'Anne Cuby veuve de Pierre Vanot, ma mère un bufet de la valeur de 9 écus, douze chemises, sept draps, sept aunes de serviettes ouvragés, un lict de plumes avec le traversin et des ridaux de cadix, une couverte de chamoise, 18 ciffes tant grosse que fines et 6 abillements savoir 5 detoffe et une de droguet, savoir 4 mouchoirs de mosseline, savoir 8 onces de napes simples dont j'eu suis contan et satisfé du troucelle de anne vanot ma fame. Faite à Résie le 6 décembre 1766 signé Claude Clerre. (Cette reconnaissance est écrite de la main même du jeune marié, certains passages ont été corrigés pour la rendre plus lisible).
Claude François Clercle marié,ne donne reconnaissance à sa belle-mère de tout ce qui lui avait été promis dans son contrat de mariage, que le 18 février 1767.
Je confesse avoir reçu tout ledit trousselle, tant en bétaille que blés, orge, avoine, farine, vin, chariot, pois, faive et aussi sa part des meubles qui estois dans la maison de ladite veuve pour sa part qui lui revient en partage ; fait en présence du sieur Maillar commissaire pour les deniers royaux, de Natoire Clerre, Charles Auger et Charles Oudot qui sont estés apelés par ladite veuve. Elle lui donne encore sa part dans la moisson des blés prochains qui sera le sixième de la moisson des blés qui seront moissonnés à ces frais et habergés audit Résie ; les pailles resteront au profit de ladite veuve ou ces enfants et ils en payeront les tailles seulement de jects royaux.
Anne Cuby veuve de Pierre Vannaux décède le 12 octobre 1775 à l'âge de 72 ans, et est enterrée le même jour au cimetière de Résie, en présence d'Ignace et Anne Vanneau ses enfants.
Ignace Vanneau / Anne Henriet
Fils de Pierre Vanneau et de Anne Cuby, Ignace naît à Choye le 8 janvier 1733, parrain et marraine sont Ignace Grelier et Marguerite Vanneau illétérée.
Le 31 mai 1774, il épouse en l'église de Chaumercenne, Anne Henriet du lieu, fille d'Antoine et de Barbe Oudot, le jeune marié signe J. Vanot. Le couple réside à La Résie quelques années. Comme ses ancêtres, Ignace Vanneau laboureur de Résie a des problèmes avec ses créditeurs. En 1775, ses biens sont saisis et il est demandé leur vente pour non-paiement de 100 mesures de blé et autant d'avoine, une mesure de turquie(mais) et encore une d'orge.
Le 14 mai 1776, un incendie se produit en la maison où il demeure à La Résie, Bonnaventure Abbey son propriétaire porte plainte contre lui.
Ignace Vanneau vient donc séjourner à Chaumercenne peu après. Ainsi le 25 février le registre paroissial mentionne la naissance de Françoise Vanneau, fille d'Ignace journalier à Chaumercenne. Il constitue le premier acte de présence des Vagnaux à Chaumercenne.
Ignace Vagnaux le révolutionnaire
Ayant du séjourner en 3 lieux différents pour les 40 premières années de sa vie, ses ancêtres ayant toujours eu des difficultés financières, Ignace Vanneau est de tempérament contestataire, un des premiers révolutionnaires avant l'heure…
L'objet de cette contestation : le refus de payer le droit de folon que tout habitant du lieu doit au seigneur de Chaumercenne.
Nouveau résidant à Chaumercenne depuis quelques années, Ignace Vanneau conteste ce droit du seigneur du lieu et refuse de verser les 4 mesures d'avoine combles à la mesure de Pesmes chaque année pour le jour de fête St Martin d'hiver. Il sait pertinemment que les seigneurs de Chaumercenne, François Thérèse Richard marquis de Villersvaudey, chevalier de St Louis et son fils Marie Pierre Jean François Richard de Villersvaudey capitaine commandant et lieutenant colonel de Dragons, demeurant tous deux à Besançon, vont tout faire pour se procurer le paiement de ce prétendu droit.
Par l'intermédiaire de l'huissier Millaud en date du 11 décembre 1788, les sieurs Richard de Villersvaudey font procéder à une saisie sur les meubles et effets dudit Vanneau. Ce dernier s'étant opposé à cette saisie, les seigneurs de Chaumercenne assignent donc le récalcitrant devant le baillage et présidial de Gray afin de connaître les moyens de cette opposition.
Par son procureur Maître Claude Gerrolet, Ignace Vanneau demande que la saisie faite à son encontre soit déclarée nulle et injuste et poursuit lesdits Richard à ce qu'ils soient condamnés aux dommages et intérêts en résultant et aux dépens.
Quelles sont les défenses données le 18 août 1789 par ledit Vanneau ?
Ce droit de folon, comment a-t-il été établi et quel en est la cause ?. Les seigneurs se prévalent de 2 reconnaissances de 1732 et 1754, données en copie (l'original de celles-ci étant demeuré alors introuvable …), alors que les édits royaux en exigent 3. De plus dans celle de 1738,il y est rappelé un terrier de 1610, il faut que les seigneurs le produisent pour connaître comment ce prétendu droit a été établi, quel en a été la cause, si ce droit est général ou particulier, quels habitants en sont affectés ?
La clause insérée dans les reconnaissances exige qu'en cas de non paiement de la cense, les officiers de la justice seigneuriale retirent la porte d'entrée de la maison et la déposent dans la charrière commune (rue principale) jusqu'à ce que l'habitant du lieu ait versé les 4 mesures d'avoine et payer l'amende de 6 sols estévenants qu'impose ce refus. ..
Cette plaisante close est ridicule, on ressent toute l'indignité d'une pareille stipulation contraire à tous les principes du droit et de l'équité ; chacun a droit de se fermer dans son domicile, et le seigneur en faisant enlever la porte d'entrée offre aux voleurs la faculté de s'insinuer dans la maison . Cette close rappelle celle des moines autrefois qui stipulaient dans leurs actes de bail ou d'acquisition ou d'aliénation, le pouvoir d'excommunication envers les contrevenants aux conditions qu'ils leur plaisaient d'y ajouter.
Il existe à Chaumercenne 10 à 12 directes (seigneuries sur le territoire) que ne peuvent nier lesdits seigneurs. A quelle directe appartient ce droit de folon ; quels vassaux en étaient affectés ?, ledit Vanneau y est-il tenu ?
Pour toutes ces raisons, la prétention desdits Richard de Villersvaudey n'étant pas justifiée, ledit Vanneau persiste à ses fins avec dépens, sous réserve de tous autres droits, actions et conclusions.
On ne connaît pas la fin de l'affaire, mais après la folle nuit du 4 au 5 août 1789 en l'hôtel des Menus Plaisirs à Versailles où les seigneurs abandonnèrent nombreux de leurs privilèges, il est à penser que cette affaire tombât à l'eau, et la porte d'entrée de la maison dut regagner sa position originelle, la cense de 4 mesures d'avoine oubliée…
Ignace Vanneau ne verra pas la fin de la période révolutionnaire, décédant le 11 fructidor an 12 (3 septembre 1805) à l'âge de 68 ans, ; l'acte de décès mentionne encore le décédé sous l'écriture Vannau fils de fut Pierre Vagnneau ; son fils François qui déclare le décès est cité sous l'écriture François Vanneau lors de la rédaction de l'acte et signe Vanau(y), 4 écritures différentes sur le même acte …
L'acte de décès est donné plus bas.
Deux des fils Claude et Claude Henri du couple Vagnaux /Cuby ont des trajets différents. Le premier est un soldat de la Révolution, le second connaît les geôles royales de l'État français.
-Claude Vagnaux est né en 1781, il entre dans les armées du Rhin combattre l'ennemi étranger, pour défendre la Patrie. Engagé depuis le 25 frimaire an 7 (15 novembre 1798) jusqu'au 7 vendémiaire an 9 (29 septembre 1800) comme fusilier dans une compagnie du 2è Bataillon de la 36è brigade d'infanterie de ligne, il demande depuis Grunenwald en Souabe(près d'Augsbourg), porteur d'un certificat de l'officier de Santé de l'hôpital militaire de Porrentruy, un congé provisoire pour se rendre à Chaumercenne retrouver son épouse jeanne Claude Fuin dont il est séparé depuis 1 an. Le maire de Chaumercenne Jean Huvier enregistre cette arrivée le 25 nivôse an 9 (15 janvier 1801). Quant à son beau-frère Antoine Fuin volontaire au 9è Bataillon de la Haute Saône depuis le 29 juillet 1792, il obtiendra un congé absolu, donné depuis Bayeux le 17 ventôse an 10 (8 mars 1802), pour se marier...
- (Claude) Henri Vagnaux est quant à lui né en 1793 en pleine période révolutionnaire. Son nom apparaît dans une curieuse demande retrouvée dans le registre des délibérations de la mairie de Chaumercenne, en date du 26 décembre 1833. Claude Henri Vagnaux âgé de 40 ans se présente devant le maire de Chaumercenne Jacques Voilly, afin d'obtenir la permission de se tenir à Vesoul pour y entrer en condition (être emprisonné). Pourquoi ? Claude Henri Vagnaux est sorti de la maison de détention d'Ensisheim depuis un an, et demeure sous surveillance de la police pour encore 2 ans. Il désire se rapprocher de sa famille restée à Chancevigney (aménagement de peine déjà...) ; on ne connaît pas la raison de cette incarcération en Alsace…
Voici l'acte de décès de leur père.